GUIDE D'ACHAT

LES MOTEURS 2T

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Le moteur 2T a une puissance plus élevée et un coût de fabrication moins onéreux que le 4T, mais il a un rendement plus faible et des rejets post-combustion plus polluants. Il est demeuré longtemps le moteur exclusif des cyclomoteurs et des motos de compétition.
Depuis une dizaine d’années, on s’intéresse de nouveau au moteur à 2-temps pour l’automobile (prototype Renault powerfull par exemple).


Principe du moteur 2 Temps :

Un cycle complet de combustion est effectué en seulement deux mouvements linéaires du piston (un aller-retour), contre quatre pour un moteur à quatre temps.


Lubrification des moteurs 2 Temps :

Dans la majorité des cas des moteurs deux temps, le bas moteur ne contient pas d'huile.
L'équipage mobile sera lubrifié par le passage du mélange carburant/comburant contenant donc un faible pourcentage d'huile. L’huile sera donc consumée par la combustion et rejetée par l’échappement. Un mélange devra être fait dès le remplissage du réservoir d’essence.
Néanmoins, il existe des systèmes de lubrification alternatifs pour les moteurs deux temps comme le graissage séparé.


Nature du lubrifiant et normes des huiles 2T :

Il existe plusieurs types d’huile Technilub pour les moteurs des deux temps :

L’huile semi-synthétique : Elle est composée d’un mélange d’huile minérale et d’huile synthétique. Elle est fréquemment utilisée pour les deux roues et les engins de motoculture.
Cependant, elle est moins performante pour les moteurs de compétition.

L’huile synthétique : Elle est 100% synthétique, c’est la technologie la plus performante. Ce type de lubrifiant est destiné aux deux roues de compétition et à l’utilisation extrême.

En plus des nuances de performance liées à leurs natures, les huiles doivent satisfaire des exigences supplémentaires, les spécifications.

L’API, par exemple, demande, au fil de ses éditions d’augmenter les performances de ses huiles. Le but étant d’améliorer la tenue à plus haute température et la solubilité dans l'essence, de brûler en dégageant un minimum de fumée et de produire de plus faibles quantités de dépôts.

Avec l’éditeur de norme japonais JASO (référence en lubrifiant moto), nous retrouvons les mêmes évolutions demandées qu’avec les normes API mais en plus drastique. Les évolutions de performances requises se jouent donc sur les aspects anti-dépôt, antifumée et nécessite d’avoir subi avec succès des tests de lubrification et de détergence.


Conseils d’utilisation :

→ Si une fumée blanche où bleue importante sort de votre moteur, revoyez votre mélange, la quantité d’huile peut ne pas être la bonne.

→ Quel que soit le type de la lubrification (par mélange où séparé), ne jamais négliger l’application de l’huile sous peine de casse moteur.

→ L’essence contient des additifs qui dégradent la qualité de l’huile et du mélange au bout d’un certain temps. Il est conseillé de vidanger et de remplacer le mélange après un mois de non utilisation.

→ Pour éviter une stagnation de l’huile dans le fond du réservoir et afin d’avoir un mélange homogène, pensez à bien mélanger le contenu du réservoir en secouant un peu votre moto ou engin.

→ Faire attention à ne pas polluer votre mélange avec d’autres fluides/liquides (eau par exemple), ainsi que d’éventuels dépôts susceptibles de boucher votre circuit.

→ Les préconisations varient selon les modèles. Dans tous les cas, pensez à vérifier les livrets d’entretien.


Nos bouchons doseur sont gradués et peuvent contenir jusqu’à 20 ml.

À titre d'exemple, un mélange de 2% représente 1 bouchon plein (20 ml) pour 1 litre d'essence.

Autre exemple, un mélange de 3% représente 7 bouchon et demi (150ml) pour 5 litres d’essence.

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